La série « ce qui ne meurt jamais » a été conçue dans le cadre de la résidence de création Photo4food à Deauville pour le festival Planches contact.
J’ai choisi de puiser mon inspiration dans l’oeuvre de l’un des auteurs majeurs du 20ème siècle : Marcel Proust.
J’ai tenté de voir avec ses yeux. Sans doute, il cherchait à régler son mal être.
A travers ses mots, je comprends qu’il cherche à s’isoler du présent pour se retrouver dans le passé à la recherche de son identité, la vraie, son moi profond.
Jacques J. Zéphyr parle d’une mémoire involontaire car elle n’est pas un souvenir passé mais une expression de soi. L’expression de ce qu’il est vraiment.
Avec mes images, j’ai tenté d’approcher l’âme de Proust, j’ai été à l’écoute de ce qui l’a profondément touché, son émerveillement du monde, ses sentiments douloureux, sa peur de vieillir et de voir mourir les êtres tant aimés, « il est si court ce matin radieux »
Un univers pur comme avant l’apparition du premier homme, une nature merveilleuse, luxuriante qui vit, un monde brut et infini.
Un ciel qui se confond avec la mer et un orage qui éclate.
Sa fuite dans l’imaginaire, une beauté juvénile qui court sur la plage, sensation de légèreté, de liberté, d’infini.
Passer de la légèreté à la force, de la passion à la souffrance.
Le temps retrouvé embellit l’image, immobilité vibrante.
Le traitement utilisé donne à mes images une dimension intemporelle, imaginaire dans un monde brumeux, lointain, poétique, mélancolique et beau.
La série « ce qui ne meurt jamais » a été conçue dans le cadre de la résidence de création Photo4food à Deauville pour le festival Planches contact.
J’ai choisi de puiser mon inspiration dans l’oeuvre de l’un des auteurs majeurs du 20ème siècle : Marcel Proust.
J’ai tenté de voir avec ses yeux. Sans doute, il cherchait à régler son mal être.
A travers ses mots, je comprends qu’il cherche à s’isoler du présent pour se retrouver dans le passé à la recherche de son identité, la vraie, son moi profond.
Jacques J. Zéphyr parle d’une mémoire involontaire car elle n’est pas un souvenir passé mais une expression de soi. L’expression de ce qu’il est vraiment.
Avec mes images, j’ai tenté d’approcher l’âme de Proust, j’ai été à l’écoute de ce qui l’a profondément touché, son émerveillement du monde, ses sentiments douloureux, sa peur de vieillir et de voir mourir les êtres tant aimés, « il est si court ce matin radieux »
Un univers pur comme avant l’apparition du premier homme, une nature merveilleuse, luxuriante qui vit, un monde brut et infini.
Un ciel qui se confond avec la mer et un orage qui éclate.
Sa fuite dans l’imaginaire, une beauté juvénile qui court sur la plage, sensation de légèreté, de liberté, d’infini.
Passer de la légèreté à la force, de la passion à la souffrance.
Le temps retrouvé embellit l’image, immobilité vibrante.
Le traitement utilisé donne à mes images une dimension intemporelle, imaginaire dans un monde brumeux, lointain, poétique, mélancolique et beau.